Protocole du canal de signalement
versiĂłn V.2023.1
1. OBJECTIF
Le GROUPE MANUBENS, afin de se conformer Ă sa ProcĂ©dure de Signalement Interne (ci-aprĂšs « la ProcĂ©dure » ou « PSI ») ainsi qu’Ă la loi 2/2023 du 20 fĂ©vrier sur la protection des personnes qui signalent des violations du droit et la lutte contre la corruption (ci-aprĂšs, loi 2/2023), a mis en place un Canal de Signalement dans le but de permettre Ă toutes les personnes physiques qui sont dans le champ d’application personnel de la PSI de signaler l’existence de violations ou de comportements contraires aux rĂšgles contenues dans le champ d’application matĂ©riel de la PSI de l’organisation.
Par consĂ©quent, le prĂ©sent Protocole a pour but de rĂ©glementer le fonctionnement du Canal de Signalement, ainsi que la gestion et le traitement des signalements reçus et les procĂ©dures d’enquĂȘte Ă initier, le cas Ă©chĂ©ant.
Le présent Protocole concerne les entités suivantes, ci-aprÚs dénommées collectivement « GROUPE MANUBENS » :
- MANUBENS Y ASOCIADOS S.L.P.
- MANUBENS MADRID ABOGADOS S.L.P.
- MANUBENS MĂLAGA ABOGADOS S.L.P.
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2. CHAMP D’APPLICATION
Champ d’application matĂ©riel
Le Canal de Signalement mis en place au sein du GROUPE MANUBENS permet les signalements relatifs aux sujets dĂ©crits ci-dessous, conformĂ©ment Ă la loi 2/2023, ainsi qu’Ă la loi 10/2010, du 28 avril, sur la prĂ©vention du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme, le GROUPE MANUBENS Ă©tant tenu de se conformer Ă cette loi.
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a) loi 2/2023:
- Actes ou omissions pouvant constituer des violations du droit de l’Union europĂ©enne, Ă condition que :
-
- Ces actes ou omissions entrent dans le champ d’application des actes de l’Union europĂ©enne Ă©numĂ©rĂ©s Ă l’annexe de la Directive (UE) 2019/1937 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 23 octobre 2019 sur la protection des personnes qui signalent des violations du droit de l’Union, indĂ©pendamment de la qualification de ces actes ou omissions en vertu du droit national ;
- Ces actes ou omissions portent atteinte aux intĂ©rĂȘts financiers de l’Union europĂ©enne tels que visĂ©s Ă l’article 325 du traitĂ© sur le fonctionnement de l’Union europĂ©enne (TFUE) ;
- Ces actes ou omissions aient une incidence sur le marchĂ© intĂ©rieur, tel que visĂ© Ă l’article 26, paragraphe 2, du TFUE, y compris les violations des rĂšgles de lâUE en matiĂšre de droit de la concurrence et dâaides dâĂtat et les violations concernant le marchĂ© intĂ©rieur qui impliquent une infraction de la lĂ©gislation en matiĂšre dâimpĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s ainsi que les actes visant Ă obtenir un avantage fiscal allant Ă lâencontre de lâobjet ou de la finalitĂ© de la lĂ©gislation applicable en matiĂšre dâimpĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s.
- Actes ou omissions pouvant constituer une infraction pénale ou administrative grave ou trÚs grave.
- Infractions au droit du travail en matiÚre de santé et de sécurité au travail.
b) loi 10/2010:
- Toute infraction aux dispositions de la loi actuelle sur la prĂ©vention du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme.
c) Prévention du harcÚlement sexuel et des agissements sexistes :
- Toute action contraire Ă la lĂ©gislation en vigueur en matiĂšre de harcĂšlement sexuel et des agissements sexistes (en Espagne, article 48 de la loi organique 3/2007, pour l’Ă©galitĂ© effective des femmes et des hommes), ainsi qu’aux dispositions du Protocole pour la prĂ©vention et la lutte contre le harcĂšlement sexuel et les agissements sexistes mis en place par le GROUPE MANUBENS.
Champ d’application personnel
La protection prĂ©vue par la loi 2/2023 et les dispositions du prĂ©sent Protocole s’appliquent aux lanceurs dâalerte suivants :
- Les lanceurs dâalerte travaillant dans le secteur privĂ© ou public qui aient obtenu des informations sur des infractions dans le cadre de leur emploi ou de leur profession, y compris en tout Ă©tat de cause :
- les fonctionnaires et les salariés ;
- les travailleurs indépendants ;
- les actionnaires, les co-entrepreneurs et les personnes appartenant Ă l’organe d’administration, de gestion ou de surveillance d’une sociĂ©tĂ©, y compris les membres non exĂ©cutifs ;
- toute personne travaillant pour des prestataires de service, des sous-traitants et des fournisseurs ou sous leur supervision et leur direction.
- Les lanceurs dâalerte qui signalent ou divulguent publiquement des informations sur des violations obtenues dans le cadre d’une relation de travail ou d’une relation statutaire qui a dĂ©jĂ pris fin, les bĂ©nĂ©voles, les stagiaires, les apprentis en formation, qu’ils perçoivent ou non une rĂ©munĂ©ration, ainsi que ceux dont la relation de travail n’a pas encore commencĂ©, dans les cas oĂč les informations sur les violations ont Ă©tĂ© obtenues au cours de la procĂ©dure de recrutement ou de la nĂ©gociation prĂ©contractuelle.
- Les reprĂ©sentants lĂ©gaux des salariĂ©s dans l’exercice de leurs fonctions de conseil et d’assistance au lanceur dâalerte.
- Les mesures de protection du lanceur dâalerte sâappliqueront, le cas Ă©chĂ©ant :
- aux personnes physiques qui, au sein de l’organisation dans laquelle travaille le lanceur dâalerte, l’assistent dans le processus,
- aux personnes physiques ayant un lien avec le lanceur d’alerte et susceptibles de subir des reprĂ©sailles, telles que les collĂšgues de travail ou les membres de la famille du lanceur d’alerte, et
- aux personnes morales pour lesquelles le lanceur d’alerte travaille ou avec lesquelles il entretient tout autre type de relation dans le cadre d’un emploi ou dans lesquelles il dĂ©tient une participation significative. Ă ces fins, une participation au capital ou aux droits de vote attachĂ©s Ă des actions ou Ă des participations est considĂ©rĂ©e comme significative lorsque, en raison de sa proportion, celle-ci permet Ă la personne qui la dĂ©tient d’avoir la capacitĂ© d’influencer la sociĂ©tĂ© Ă©mettrice.
3. FORMES AUTORISĂES DE SIGNALEMENT
Le GROUPE MANUBENS a établi, conformément à la loi 2/2023, les formes de signalement suivantes :
- Canal de signalement interne (public) : au moyen de l’outil informatique en ligne “Ovet-Auki”. Gestion externalisĂ©e.
- Canal externe : AutoritĂ© indĂ©pendante de protection des lanceurs dâalerte.
- Divulgation publique.
- Courrier postal. Gestion interne.
- Entretien en personne. Gestion interne.
- Signalement par téléphone. Gestion interne.
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CANAL INTERNE
Le GROUPE MANUBENS a mis en place un outil informatique en ligne, appelĂ© “OVET AUKI”, qui permet Ă toute personne d’accĂ©der au canal de signalement interne par le biais du lien suivant : https://www.ovetauki.com/canal/grupo-manubens
Ce canal, dont la gestion est confiĂ©e aux experts de TARINAS VILADRICH ADVOCATS I PROCURADORS, SLP, permet des signalements tant anonymes que confidentiels, au choix du lanceur d’alerte.
Fonctionnement et caractéristiques
L’accĂšs au canal de signalement se fait Ă travers le lien https://www.ovetauki.com/canal/grupo-manubens, Ă partir de tout dispositif, Ă tout moment de la journĂ©e, et ce, 365 jours par an.
Le lanceur d’alerte devra complĂ©ter les diffĂ©rentes sections du signalement, en suivant les instructions donnĂ©es sur la plateforme, et devra dĂ©crire les faits de la maniĂšre la plus dĂ©taillĂ©e possible, ainsi que joindre toutes les preuves dont il dispose, toujours dans le but de faciliter la procĂ©dure d’enquĂȘte ultĂ©rieure, le cas Ă©chĂ©ant.
Veuillez consulter le Guide d’utilisation du Canal de Signalement OVET AUKI, joint en Annexe III au prĂ©sent Protocole.
Dans la derniĂšre section du signalement, le lanceur d’alerte doit choisir expressĂ©ment s’il souhaite que le signalement soit confidentiel et, par consĂ©quent, que son identitĂ© soit connue ou, au contraire, qu’il soit anonyme. Si le lanceur d’alerte choisit l’option anonyme, il devra conserver le code de signalement gĂ©nĂ©rĂ© afin de pouvoir accĂ©der ultĂ©rieurement Ă la plateforme OVET AUKI et ainsi pouvoir consulter le statut du signalement, contacter les responsables du canal ou l’organisation, etc.
Tout cela est dĂ»ment expliquĂ© en dĂ©tail dans le Guide d’utilisation du Canal de Signalement OVET AUKI.
En cas de doute ou d’incident, veuillez contacter le service technique de la plateforme par courrier Ă©lectronique Ă l’adresse soporte@ovetauki.com
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CANAL EXTERNE
Toute personne physique peut s’adresser Ă l’autoritĂ© indĂ©pendante de protection des lanceurs dâalerte. En Catalogne, cette autoritĂ© est l’Office de lutte contre la fraude de Catalogne, accessible par le lien suivant : https://antifrau.cat/es/18-investigacio/1123-bustia-de-denuncies-anonimes-2.html
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DIVULGATION PUBLIQUE
La divulgation publique est la mise Ă la disposition du public d’informations sur des actes ou des omissions prĂ©vues Ă l’article 2 de la loi 2/2023.
Les personnes seront protĂ©gĂ©es si l’une des conditions suivantes est remplie :
- Lorsque, avant la divulgation publique, le lanceur dâalerte aura effectuĂ© un signalement par les canaux susvisĂ©s (interne, public et/ou externe), sans que des mesures appropriĂ©es nâaient Ă©tĂ© prises dans le dĂ©lai maximum (3 mois).
- Sâil y a des motifs raisonnables de croire que la violation peut constituer un danger imminent ou manifeste pour l’intĂ©rĂȘt public, notamment en cas de situation d’urgence, ou qu’il existe un risque de dommages irrĂ©versibles, y compris un danger pour l’intĂ©gritĂ© physique d’une personne ; soit, en cas de signalement effectuĂ© Ă travers le canal externe, lorsqu’il existe un risque de reprĂ©sailles ou qu’il est peu probable que les informations soient traitĂ©es efficacement en raison des circonstances particuliĂšres de l’affaire, telles que la dissimulation ou la destruction de preuves, la collusion d’une autoritĂ© avec l’auteur de la violation, ou lâimplication de lâautoritĂ© dans lâinfraction.
Les conditions pour bĂ©nĂ©ficier de la protection visĂ©e au paragraphe prĂ©cĂ©dent ne s’appliquent pas si la personne concernĂ©e a divulguĂ© des informations directement Ă la presse dans l’exercice de la libertĂ© d’expression et d’information vĂ©ridique prĂ©vue par la Constitution espagnole et la lĂ©gislation d’application pertinente.
Poste
Les signalements Ă©crits peuvent ĂȘtre envoyĂ©s par courrier Ă l’adresse suivante :
GROUPE MANUBENS
A l’attention de Mme. SILVIA BOIX
(Responsable de la PSI)
Av. Diagonal 682, 3 – 08034 – Barcelone
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Tous les signalements reçus par voie postale seront traitĂ©s de maniĂšre Ă garantir les droits du lanceur d’alerte et la confidentialitĂ©. Si le lanceur d’alerte fournit ses coordonnĂ©es, celles-ci seront utilisĂ©es pour l’informer du dĂ©roulement du signalement ou pour toute autre procĂ©dure ou question nĂ©cessaire.
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Entretien en personne
Il y a la possibilité de communiquer en personne avec le Responsable de la PSI dans un délai maximum de 7 jours.
La protection des données est garantie conformément au rÚglement (UE) 2016/679 et à la loi 3/2018 sur la protection des données personnelles et la garantie des droits numériques, au moment de la transcription de la communication.
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4. TRAITEMENT DES SIGNALEMENTS
Cette section s’applique aux signalements reçus par l’organisation.
La procĂ©dure d’enquĂȘte sur les signalements reçus par l’AutoritĂ© indĂ©pendante de protection des lanceurs d’alerte est rĂ©gie par le statut de ladite AutoritĂ©.
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Contenu obligatoire du signalement
Le lanceur d’alerte a le devoir de fournir des informations aussi dĂ©taillĂ©es que possible, ainsi que toutes les donnĂ©es et preuves dont il dispose, afin de faciliter l’Ă©ventuelle procĂ©dure d’enquĂȘte ultĂ©rieure. En outre, pour pouvoir mener Ă bien une telle procĂ©dure d’enquĂȘte, le signalement devra contenir au moins les informations suivantes :
- Description des faits.
- Les Ă©lĂ©ments de preuve sur lesquels se fondent les soupçons du lanceur dâalerte.
- Si elle est connue, l’identitĂ© de la ou des personnes qui ont commis les actes, ou des personnes qui les ont Ă©ventuellement couverts.
- S’il est connu, le lieu oĂč les faits se sont produits.
- La date Ă laquelle le lanceur dâalerte a pris connaissance des faits ou depuis combien de temps il les connaĂźt.
- La maniĂšre dont le lanceur d’alerte a eu connaissance des faits (s’il en a Ă©tĂ© tĂ©moin personnellement, par l’intermĂ©diaire de tiers, par des preuves documentaires, etc.
ProcĂ©dure de rĂ©ception, de suivi et dâenquĂȘte des signalements.
Accusé ou preuve de réception
Le lanceur d’alerte devra recevoir l’accusĂ© ou la preuve de rĂ©ception du signalement dans un dĂ©lai maximum de 7 jours calendaires Ă compter de son envoi.
Ce qui prĂ©cĂšde s’applique Ă toutes les signalements effectuĂ©s Ă travers la plateforme OVET AUKI et, dans tous les autres cas, aux signalements dans lesquels le lanceur d’alerte a fourni des coordonnĂ©es.
Filtrage des signalements reçus
Les responsables externes du canal de signalement seront chargĂ©s d’effectuer un premier filtrage du signalement reçu, afin d’Ă©valuer si (i) le lanceur d’alerte fait partie du champ d’application personnel de la ProcĂ©dure de Signalement Interne du GROUPE MANUBENS et (ii) si le signalement fait partie du champ d’application matĂ©riel de ladite ProcĂ©dure. Dans le cas de signalements anonymes, le filtrage sera fait considĂ©rant, uniquement, le champ d’application matĂ©riel, Ă©tant donnĂ© que, dans ce cas, l’identification du lanceur d’alerte dĂ©vient impossible.
AprÚs avoir effectué le premier filtrage, on procédera comme suit :
- Dans le cas oĂč le signalement NE relĂšve PAS du champ d’application personnel et/ou matĂ©riel de la PSI, le signalement reçu sera classĂ©, un rapport sera gĂ©nĂ©rĂ© justifiant la raison de classement, et le lanceur d’alerte en sera informĂ©, en lui fournissant une copie du rapport justificatif correspondant.
- Si le signalement relĂšve du champ d’application personnel et/ou matĂ©riel de la PSI, une vĂ©rification sera effectuĂ©e pour s’assurer que le signalement prĂ©sente le contenu minimum mentionnĂ© ci-dessus. En cas d’informations manquantes pour poursuivre, le lanceur d’alerte sera contactĂ© afin qu’il fournisse les informations manquantes dans un dĂ©lai maximum de 15 jours.
- Si le lanceur d’alerte ne fournit pas les informations manquantes, le signalement sera classĂ© et l’on procĂ©dera Ă la notification correspondante et Ă la remise du rapport justifiant le classement, sans prĂ©judice du droit du lanceur d’alerte d’effectuer un nouveau signalement sur le mĂȘme fait.
- Dans le cas oĂč le lanceur d’alerte aurait utilisĂ© une mĂ©thode autre que la plateforme OVET AUKI et n’aurait pas fourni de coordonnĂ©es, la procĂ©dure d’enquĂȘte sera lancĂ©e, en faisant Ă©tat de ce qui s’est passĂ© et du possible classement du signalement en raison de l’insuffisance d’informations pour mener Ă bien une enquĂȘte avec toutes les garanties.
- Si le signalement relĂšve du champ d’application personnel et/ou matĂ©riel de la PSI prĂ©sente le contenu obligatoire mentionnĂ© ci-dessus lâon procĂ©dera Ă vĂ©rifier si les faits dĂ©crits dans le signalement font dĂ©jĂ l’objet d’une enquĂȘte ou ont dĂ©jĂ fait l’objet d’une enquĂȘte, et que le lanceur dâalerte ne fournit pas de nouvelles preuves ou informations qui justifieraient l’ouverture d’une nouvelle procĂ©dure d’enquĂȘte :
- Si les faits ont dĂ©jĂ fait l’objet d’une enquĂȘte ou font l’objet d’une enquĂȘte Ă prĂ©sent, et que le lanceur d’alerte ne fournit PAS de nouvelles preuves ou informations, le signalement sera classĂ© et un rapport justifiant cette dĂ©cision sera Ă©tabli.
- Si les faits ont dĂ©jĂ fait l’objet d’une enquĂȘte ou sont en cours d’enquĂȘte et que le lanceur d’alerte fournit de nouvelles preuves ou informations, une nouvelle procĂ©dure d’enquĂȘte sera ouverte, parallĂšlement Ă la procĂ©dure d’enquĂȘte qui ait Ă©tĂ© ou soit en train dâĂȘtre menĂ©e pour les mĂȘmes faits que ceux dĂ©crits dans le prĂ©sent signalement.
- Si les faits n’ont jamais fait l’objet d’une enquĂȘte, la procĂ©dure d’enquĂȘte sera engagĂ©e.
- Si le signalement relĂšve du champ d’application personnel et/ou matĂ©riel de la PSI, prĂ©sente le contenu obligatoire mentionnĂ© ci-dessus et les faits dĂ©crits ne font ou nâont pas fait l’objet d’une enquĂȘte, les responsables externes du canal, dans le cas des signalements effectuĂ©s par le biais de la plateforme OVET AUKI, transmettront le signalement reçu au Responsable de la PSI afin que ce dernier procĂšde, dans les plus brefs dĂ©lais, Ă l’ouverture de la procĂ©dure d’enquĂȘte correspondante. Dans le cas de signalements effectuĂ©s par d’autres moyens, ceux-ci seront reçus dĂšs le dĂ©part par le Responsable de la PSI
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ProcĂ©dure d’enquĂȘte
Ouverture de la procĂ©dure dâenquĂȘte
La personne qui doit procĂ©der Ă l’ouverture de la procĂ©dure d’enquĂȘte est le Responsable de la PSI, au moyen d’un acte d’ouverture de la procĂ©dure d’enquĂȘte, auquel doivent ĂȘtre jointes les informations contenues dans le signalement reçu. Cet acte doit dĂ©tailler les raisons pour lesquelles le signalement est jugĂ© recevable, le niveau de plausibilitĂ© qui en ressort, et s’il est considĂ©rĂ© ou non comme ayant Ă©tĂ© fait de bonne foi.
De mĂȘme, il faudra analyser la capacitĂ© du Responsable de la PSI Ă mener Ă bien la procĂ©dure d’enquĂȘte ou, le cas Ă©chĂ©ant, la nĂ©cessitĂ© de faire appel Ă d’autres personnes de l’organisation ou Ă des experts externes, toujours en suivant la procĂ©dure spĂ©cifiĂ©e ci-aprĂšs dans le prĂ©sent Protocole, en respectant toutes les garanties et la stricte confidentialitĂ© des signalements reçus et du lanceur d’alerte. Par ailleurs, si nĂ©cessaire, le Responsable de la PSI peut dĂ©signer un enquĂȘteur pour la procĂ©dure d’enquĂȘte autre que lui-mĂȘme, soit au sein de l’organisation, soit Ă l’extĂ©rieur, tout en respectant les garanties et la confidentialitĂ©.
Il faudrait mettre en place des procĂ©dures d’enquĂȘte qui permettent de prĂ©server les preuves et de respecter les droits des travailleurs. Ainsi, les actions d’enquĂȘte pourront inclure des entretiens personnels avec des dĂ©partements spĂ©cifiques de l’organisation ou des personnes impliquĂ©es dans les faits rapportĂ©s. Pour Ă©valuer les dommages et lâinfraction lâintervention d’un professionnel externe pourra Ă©galement ĂȘtre demandĂ©e. Pour ce faire, il faudra respecter la procĂ©dure dâinvitation de tiers dĂ©crite ci-dessous.
De mĂȘme, il faudra dĂ©terminer quels dĂ©partements ou sections de l’organisation doivent ĂȘtre mis au courant de l’enquĂȘte et Ă quel niveau hiĂ©rarchique, en fonction : i) du nombre et du niveau hiĂ©rarchique des personnes Ă©ventuellement impliquĂ©es et ii) de la nĂ©cessitĂ© d’impliquer d’autres dĂ©partements.
Enfin, il faudra Ă©valuer la nĂ©cessitĂ© d’informer l’organe de direction de l’organisation de l’enquĂȘte, en fonction de sa participation Ă©ventuelle au processus ou des reprĂ©sailles qu’il pourrait exercer, ce qui doit ĂȘtre Ă©vitĂ© dans tous les cas.
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Délai maximum de résolution
Le dĂ©lai maximum pour la rĂ©solution de la procĂ©dure d’enquĂȘte, Ă compter de l’avis de rĂ©ception du signalement, sera l’un des suivants, selon le cas :
- 90 jours calendaires pour les signalements reçus concernant la protection des droits de l’Union europĂ©enne (loi 2/2023).
- 90 jours calendaires pour les signalements reçus concernant la prĂ©vention du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme (loi 10/2010).
- 10 jours calendaires pour les signalements reçus concernant le harcĂšlement sexuel ou sexiste (loi organique 3/2007, pour l’Ă©galitĂ© effective des femmes et des hommes et, en particulier, conformĂ©ment au protocole de prĂ©vention et de lutte contre le harcĂšlement sexuel et sexiste sur le lieu de travail du ministĂšre espagnol de l’Ă©galitĂ©, Ă©laborĂ© par la sous-direction gĂ©nĂ©rale de l’entrepreneuriat, de l’Ă©galitĂ© dans l’entreprise et de la nĂ©gociation collective, d’octobre 2021).
Ce n’est que dans les cas oĂč la complexitĂ© de l’enquĂȘte peut ĂȘtre justifiĂ©e expressĂ©ment, par Ă©crit et de maniĂšre motivĂ©e, que le dĂ©lai pourra ĂȘtre prolongĂ© de 90 jours calendaires supplĂ©mentaires.
Invitation de tiers Ă la procĂ©dure d’enquĂȘte
Comme indiquĂ© ci-dessus, le Responsable de la PSI doit analyser les signalements reçus et justifier l’opportunitĂ© d’inviter des tiers Ă la procĂ©dure d’enquĂȘte afin d’en assurer le succĂšs. Les raisons pour lesquelles des tiers peuvent ĂȘtre invitĂ©es sont notamment les suivantes :
- Manque de connaissances spécifiques ou techniques sur les faits rapportés.
- Conflit d’intĂ©rĂȘt potentiel de la part du Responsable de la PSI.
- StratĂ©gie de collecte de preuves pour l’enquĂȘte, par exemple lors d’un entretien avec le personnel, il est possible qu’une personne externe soit en mesure d’obtenir plus d’informations qu’une personne interne appartenant Ă lâorganisation.
Afin d’inviter des personnes extĂ©rieures Ă participer Ă la procĂ©dure de recherche, le Responsable de la PSI doit Ă©tablir un acte justifiant les raisons. Pour leur part, le ou les tiers devront signer la dĂ©claration d’absence de conflit d’intĂ©rĂȘts jointe Ă ce Protocole en Annexe I et l’accord de confidentialitĂ© correspondant joint Ă ce Protocole en Annexe II.
RĂ©solution de la procĂ©dure d’enquĂȘte et notification.
Ă l’issue de la procĂ©dure d’enquĂȘte, le Responsable de la PSI devra :
- Ătablir un rapport sur la procĂ©dure d’enquĂȘte menĂ©e, dĂ©taillant toutes les Ă©tapes et les preuves recueillies, ainsi que les incidents Ă©ventuels et leur rĂ©solution.
- RĂ©diger lâacte de clĂŽture de la procĂ©dure d’enquĂȘte, en prĂ©cisant la dĂ©cision prise.
Les possibles rĂ©solutions de la procĂ©dure d’enquĂȘte sont les suivants :
a) Classement du signalement.
Ă l’issue de la procĂ©dure d’enquĂȘte, le classement du signalement peut ĂȘtre dĂ©cidĂ© pour un certain nombre de raisons, par exemple :
-
- Ne pas disposer d’informations ou de preuves suffisantes pour poursuivre l’enquĂȘte.
- Le lanceur d’alerte doit coopĂ©rer pour mener Ă bien l’enquĂȘte et refuse de le faire.
- Parce qu’il ressort de l’enquĂȘte que les faits dĂ©crits ne se sont pas rĂ©ellement produits, ou que la conduite n’est pas contraire aux rĂšgles ou Ă la lĂ©gislation en vigueur, ou aux politiques mises en place dans l’organisation.
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b) Transmission du signalement Ă l’autoritĂ© compĂ©tente.
Dans les cas oĂč il a Ă©tĂ© Ă©tabli qu’il s’agit de faits plausibles et peuvent constituer tout type d’infraction au sens du code pĂ©nal espagnol en vigueur, le signalement doit ĂȘtre immĂ©diatement transmis au ministĂšre public.
De mĂȘme, dans les cas oĂč le responsable de la PSI l’estime opportun, le signalement doit ĂȘtre transmis Ă l’autoritĂ© compĂ©tente.
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c) RĂ©solution interne du signalement, avec ou sans sanction.
Dans les cas oĂč les faits dĂ©crits dans le signalement sont avĂ©rĂ©s, des mesures correctives doivent ĂȘtre appliquĂ©es. Si les faits signalĂ©s ne constituent pas des actes illicites ou si la conduite est mineure, une rĂ©solution immĂ©diate doit ĂȘtre appliquĂ©e. Dans le cas oĂč une rĂ©solution immĂ©diate n’est pas possible, la rĂ©solution doit ĂȘtre planifiĂ©e, en dĂ©terminant un dĂ©lai spĂ©cifique et la solution Ă appliquer. De mĂȘme, la possibilitĂ© de sanctionner la ou les personnes qui ont accompli les actes signalĂ©s doit ĂȘtre Ă©valuĂ©e, le tout de maniĂšre raisonnĂ©e et expresse.
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5. DROITS ET OBLIGATIONS
Le signalement doit ĂȘtre fait de bonne foi et il faut garantir que le lanceur dâalerte ne subira pas de reprĂ©sailles. En outre, afin de garantir qu’aucune personne signalant de bonne foi un acte rĂ©prĂ©hensible prĂ©sumĂ© ne fasse l’objet de reprĂ©sailles, tous les signalements devront toujours ĂȘtre adressĂ©s au Responsable de la PSI. Toutefois, si la personne faisant l’objet du signalement est le Responsable de la PSI, le signalement pourra ĂȘtre adressĂ© Ă Mme. Silvia Boix, qui assumera le rĂŽle de Responsable de la PSI uniquement en ce qui concerne la procĂ©dure d’enquĂȘte sur ce signalement, et devra se conformer Ă toutes les dispositions du prĂ©sent Protocole.
L’identitĂ© du lanceur d’alerte devra rester anonyme ou confidentielle, au choix du lanceur d’alerte, ou Ă moins que le lanceur d’alerte ne consente Ă la divulgation de son identitĂ©. Dans tous les cas, lâidentitĂ© du lanceur dâalerte sera toujours traitĂ©e de maniĂšre confidentielle. Ă cet Ă©gard, le Responsable de la PSI ne fournira en aucun cas l’identitĂ© du lanceur d’alerte, sauf, en cas d’absolue nĂ©cessitĂ©, aux personnes externes (ou internes) faisant partie de la procĂ©dure d’enquĂȘte, lesquelles devront avoir prĂ©alablement signĂ© l’accord de confidentialitĂ© correspondant, joint en annexe au prĂ©sent Protocole.
L’identitĂ© du lanceur d’alerte pourra ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ©e, sur demande judiciaire, au juge, au procureur, Ă la police ou Ă l’autoritĂ© administrative compĂ©tente, afin que ceux-ci puissent informer le lanceur d’alerte du rĂ©sultat de l’enquĂȘte menĂ©e.
La ou les personnes faisant l’objet du signalement reçu (c’est-Ă -dire, la ou les personnes Ă qui sont attribuĂ©s les faits dĂ©crits dans le signalement) peuvent exercer le droit d’accĂšs, lequel n’inclut pas la divulgation des informations dâidentification du lanceur d’alerte.
Personne ne sera pĂ©nalisĂ© ou ne fera l’objet de reprĂ©sailles pour avoir fait un signalement, Ă condition que celui-ci soit fait de bonne foi.
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6. PROTECTION DES DONNĂES PERSONNELLES
Le titre VI de la loi 2/2023 Ă©tablit les lignes directrices pour le traitement des donnĂ©es personnelles dĂ©coulant de l’application de la loi 2/2023, qui sera soumis aux dispositions du (i) RĂšglement (UE) 2016/679 du Parlement europĂ©en et du le Conseil du 27 avril 2016, (ii) la loi organique espagnole 3/2018, du 5 dĂ©cembre 2018, sur la protection des donnĂ©es personnelles et la garantie des droits numĂ©riques, et (iii) la loi organique espagnole 7/2021, du 26 mai, sur la protection des donnĂ©es personnelles traitĂ©es aux fins de la prĂ©vention, de la dĂ©tection, de l’enquĂȘte et de la poursuite des infractions pĂ©nales et de l’exĂ©cution des sanctions pĂ©nales. C’est-Ă -dire : fournir des informations sur le traitement des donnĂ©es et l’exercice des droits, ainsi qu’Ă©tablir la licĂ©itĂ© du traitement. Par ailleurs, personne ne pourra obtenir d’informations permettant d’identifier le lanceur d’alerte et lâon devra prendre les mesures techniques et organisationnelles nĂ©cessaires pour protĂ©ger l’identitĂ© et assurer la confidentialitĂ© et/ou l’anonymat, le cas Ă©chĂ©ant des donnĂ©es des personnes concernĂ©es.
D’autre part, l’article 32 de la loi 2/2023 aborde le traitement des donnĂ©es Ă caractĂšre personnel dans la ProcĂ©dure de Signalement Interne. Il faut noter en particulier que l’accĂšs aux donnĂ©es de la PSI est limitĂ©, selon leurs responsabilitĂ©s et leurs compĂ©tences, aux personnes suivantes :
- Le Responsable de la PSI et toute autre personne directement chargée de sa gestion.
- Le Responsable des ressources humaines ou l’organe compĂ©tent dĂ»ment dĂ©signĂ©, uniquement lorsque des mesures disciplinaires pourraient ĂȘtre prises Ă l’encontre d’un employĂ©. Dans le cas des fonctionnaires, l’organe compĂ©tent chargĂ© de traiter de telles mesures.
- Le responsable des services juridiques de l’entitĂ© ou de l’organisme, si une action en justice devrait ĂȘtre engagĂ©e en rapport avec les faits signalĂ©s.
- Les sous-traitants des données personnelles qui seraient désignées.
- Le délégué à la protection des données.
Enfin, le traitement des donnĂ©es effectuĂ© par l’organisation doit ĂȘtre inscrit au registre des activitĂ©s de traitement conformĂ©ment aux dispositions de l’article 30 du RGPD.
Responsable du traitement :
RAISON SOCIALE |
MANUBENS Y ASOCIADOS S.L.P. |
Numéro de TVA |
B62185632 |
ADRESSE |
Avenida Diagonal 682, 3 â 08034 â Barcelona |
Â
Finalité. Gérer les données de la personne concernée afin de pouvoir traiter et gérer le signalement fait par le biais du canal mis en place.
IntĂ©rĂȘt lĂ©gitime.
- Dans les cas oĂč une ProcĂ©dure de Signalement Interne est obligatoire et pour les signalements effectuĂ©s Ă travers les canaux de signalement internes, le traitement des donnĂ©es personnelles sera considĂ©rĂ© licite lorsquâi aura Ă©tĂ© effectuĂ© conformĂ©ment aux dispositions de l’article 6.1.c) du RGPD, de l’article 8 de la loi organique 3/2018, du 5 dĂ©cembre, et de l’article 11 de la loi organique 7/2021 du 26 mai.
- Le traitement des donnĂ©es personnelles en cas de signalement via des canaux de signalement externes sera considĂ©rĂ© licite lorsquâil aura Ă©tĂ© effectuĂ© conformĂ©ment aux dispositions de l’article 6.1.c) du RGPD.
- Le traitement de donnĂ©es Ă caractĂšre personnel rĂ©sultant d’une divulgation publique est couvert par l’article 6.1.e) du RGPD.
- Lorsque des catĂ©gories particuliĂšres de donnĂ©es Ă caractĂšre personnel sont traitĂ©es pour des raisons d’un intĂ©rĂȘt public essentiel, le traitement sera considĂ©rĂ© licite lorsquâil aura Ă©tĂ© effectuĂ© conformĂ©ment Ă l’article 9.2.g) du RGPD.
Transferts internationaux de donnĂ©es. Aucun transfert international de donnĂ©es n’est effectuĂ© vers des pays tiers en dehors de l’Union europĂ©enne.
Fourniture de donnĂ©es : le traitement des donnĂ©es par d’autres personnes, voire leur fourniture Ă des tiers, sera licite lorsqu’il sera nĂ©cessaire Ă l’adoption de mesures correctives au sein de l’organisation ou au dĂ©roulement de la procĂ©dure disciplinaire ou pĂ©nale qui, le cas Ă©chĂ©ant, pourra ĂȘtre applicable.
Conservation des donnĂ©es. Les donnĂ©es traitĂ©es ne pourront ĂȘtre conservĂ©es dans la PSI que pendant le temps nĂ©cessaire pour dĂ©cider d’ouvrir ou non une enquĂȘte sur les faits signalĂ©s. S’il Ă©tait Ă©tabli que toutes ou partie des informations fournies ne sont pas vĂ©ridiques, lesdites informations devront ĂȘtre immĂ©diatement supprimĂ©es dĂšs que cette circonstance est rĂ©vĂ©lĂ©e, Ă moins que ce manque de vĂ©racitĂ© puisse constituer une infraction pĂ©nale, auquel cas les informations seront conservĂ©es pendant la durĂ©e nĂ©cessaire Ă la procĂ©dure judiciaire. En tout Ă©tat de cause, si trois mois aprĂšs la rĂ©ception du signalement aucune enquĂȘte nâa Ă©tĂ© ouverte, les informations seront supprimĂ©es, Ă moins que le but de leur conservation soit de laisser des preuves du fonctionnement de la PSI. Les signalements qui nâaient pas Ă©tĂ© traitĂ©es ne pourront ĂȘtre enregistrĂ©es que sous forme anonyme, sans que l’obligation de blocage prĂ©vue Ă l’article 32 de la loi organique 3/2018, du 5 dĂ©cembre, ne soit applicable.
Droits des personnes concernĂ©es. La personne concernĂ©e peut exercer le droit d’accĂšs, le droit Ă la rectification, Ă lâeffacement (droit Ă l’oubli), Ă la limitation du traitement, Ă la portabilitĂ© des donnĂ©es et le droit d’opposition, en sâadressant par Ă©crit Ă Mme. Carmen Torres. En outre, si la personne concernĂ©e ne reçoit pas de rĂ©ponse satisfaisante et souhaite dĂ©poser une plainte ou obtenir de plus amples informations concernant l’un de ces droits, elle pourra s’adresser Ă l’autoritĂ© de contrĂŽle compĂ©tente en matiĂšre de protection des donnĂ©es (actuellement, l’Agence espagnole de protection des donnĂ©es).
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COMMUNICATION ET FORMATION
Afin de garantir les droits des destinataires du prĂ©sent Protocole et pour qu’ils connaissent leurs obligations, les membres du GROUPE MANUBENS devront ĂȘtre informĂ©s au prĂ©alable, de maniĂšre prĂ©cise et sans ambiguĂŻtĂ©, Ă propos de ce Protocole.
MANUBENS GROUP est tenu d’informer sur l’existence et l’accĂšs au canal de signalement, au moins en le publiant sur le site Internet.
Le Responsable de la PSI coordonnera et contrĂŽlera les actions de communication et de formation nĂ©cessaires pour garantir que toutes les personnes ayant une relation avec le GROUPE MANUBENS soient informĂ©es de l’existence et du fonctionnement de la PSI.
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7. APPROBATION, ENTRĂE EN VIGUEUR ET RĂVISION
LâAssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale des AssociĂ©s du GROUPE MANUBENS approuve le prĂ©sent Protocole du Canal de Signalement, soit la Version V.2023.1, tel que constatĂ© dans le procĂšs-verbal du 30 novembre 2023.